fbpx Skip to content

L’influence croissante du bureau Est-Africain

J’ai été époustoufé lorsque le Bureau d’envoi est-africain m’a demandé de devenir membre de son conseil d’administration en septembre 2012. Je ne m’attendais pas à ce que cela puisse arriver.

C’est bien connu dans notre coin du monde, que SIM ne travaille qu’avec l’Église éthiopienne Kale Heywet (EKHC), la dénomination qu’elle a aidé à établir. À ma connaissance, elle ne travaille pas et n’a jamais travaillé avec d’autres dénominations. Et il se trouve que j’appartiens à une autre dénomination. En tant que Baptistes, nous n’avons jamais eu de lien quelconque avec SIM. Quelle énorme surprise en tant qu’Éthiopien (et pas comme expatrié), d’être invité à siéger au conseil d’administration du Bureau estafricain de SIM !

Puis, j’ai découvert quelque chose que je n’ai jamais imaginé. Il y en avait d’autres comme moi, des nationaux d’autres dénominations, invités à siéger au conseil : un frère de l’Église luthérienne, un autre d’une dénomination liée aux Mennonites, une sœur d’une église évangélique internationale, un couple provenant d’une dénomination charismatique indépendante, et ainsi de suite. C’est la première fois que j’ai entendu, vécu et vu une organisation missionnaire forte et de longue expérience comme SIM, qui non seulement s’ouvre et inclut des nationaux, mais leur permet aussi de la diriger !

Au début, je ne m’en suis pas rendu compte, mais avec le temps qui passe, j’ai eu l’impression que SIM, par le biais de son Bureau est-africain, est devenue plus éthiopienne, plus « la nôtre ». Elle a réussi à infuencer de manière dynamique des églises, des ministères et des organisations missionnaires en Éthiopie, de sorte que ces derniers aient un plus grand cœur pour la mission. SIM, à son tour, se laisse infuencer par eux pour devenir plus pertinente.

Mais ce qui est d’autant plus remarquable, c’est ce que ce changement à l’intérieur de SIM a créé dans la nation éthiopienne. Juste six mois après que le Bureau estafricain est devenu entièrement fonctionnel, il a contribué à l’initiative de fonder le Réseau éthiopien pour la mission mondiale. Un réseau autochtone de presque 20 dénominations, ministères et organisations missionnaires, ce réseau a commencé avec la vision de faciliter l’envoi de missionnaires éthiopiens, car l’Éthiopie se transforme de « champ missionnaire » en « pays d’envoi missionnaire ». Les membres du réseau ont commencé à se réunir chaque mois, ce qui les a aidés à faire connaissance les uns des autres et à créer des partenariats dans leurs ministères.

Un des excellents accomplissements de ce réseau a été l’organisation d’une consultation nationale sur la mission, qui a suscité chez les responsables d’églises éthiopiennes, un désir de s’impliquer dans l’évangélisation du monde. Le deuxième accomplissement, qui est plus important encore, est l’assistance aux membres du réseau à devenir partenaires dans le ministère, à partager leurs ressources et même à collaborer dans l’envoi de missionnaires dans d’autres cultures et pays.

Lorsque je regarde le changement au sein de SIM et ses répercussions en Éthiopie, je dois dire qu’il s’agit plutôt d’une avancée spirituelle que d’un simple changement de tructure. À cette époque de transformation mondiale fulgurante, je crois que SIM est au premier rang, répondant humblement à l’appel de Dieu d’accueillir le « nouveau vin » du Royaume de Dieu et de le servir fdèlement aux mourants et aux perdus, afn que des myriades de personnes de tous horizons, de toutes tribus et nations puissent devenir disciples de Christ.

C’est ma prière que la famille SIM et ses responsables continuent de tenir haut le fambeau jusqu’à ce que le Corps tout entier de Christ soit mobilisé pour aller dans le monde entier pour Christ. Amen !

Par le Dr Samuel Kebreab, Membre du conseil d’administration du Bureau est-africain.

Voilà quelques prétextes trop souvent utilisés pour désobéir et manquer l’appel de Dieu :

  • Je n’ai pas reçu d’appel missionnaire.
  • FAUX ! Nous sommes tous appelés : « Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Mc 16.15).
  • Je dois m’occuper de ma famille qui a besoin de moi.
  • C’est vrai que Dieu veut que nous aimions nos parents et nos enfants, mais il dit clairement qu’en premier lieu, nous devons lui obéir. « Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime fls ou flle plus que moi n’est pas digne de moi » (Mat. 10.37).
  • Dieu peut m’utiliser ici.
  • C’est vrai que Dieu demande à certains de rester là où ils se trouvent afn d’être le sel et la lumière autour d’eux. Si Dieu vous demande de partir, ne restez pas ; si Dieu vous demande de rester, ne partez pas.
  • Je n’ai pas assez d’argent pour aller et je ne peux pas en trouver davantage.
  • Le missionnaire Hudson Taylor a dit : « Le travail de Dieu effectué à Sa manière ne manquera jamais de sa provision. » Pour sa part, Jésus a affrmé que : « l’ouvrier mérite sa nourriture. » (Mat. 10.9-10).
  • Le champ missionnaire peut être dangereux !
  • L’endroit le plus béni est au centre de la volonté du Seigneur. Jésus a dit : « Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. » (Mc 8.25).
  • Je n’ai ni talents ni capacités particulières.
  • « Aucun missionnaire n’a jamais été suffsamment qualifé pour servir Dieu, et tout missionnaire dont j’ai fait la connaissance se sent horriblement mal préparé pour la tâche qui l’attend. Vos capacités et vos compétences sont moins importantes sur le champ missionnaire que votre bonne volonté de servir les autres » Michäel Pettengill, Le rapport Aquila, sur Internet, le 28 février, 2013. Notez que l’apôtre Paul abonde dans le même sens en disant que : « C’est alors que je me plais dans les faiblesses… en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Cor. 12.10).

Extrait de « La confrmation de l’appel à la mission », présenté par Watson Joseph, Consultant aux nouvelles initiatives de SIM Malawi, lors de la conférence « Bibliothèques pour pasteurs » à Mzuzu, Malawi en 2015.

share
share
Instagram
contact us
contact us
contact us