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Peuples du monde : Les Ingessanas

Les Ingesasanas se réfugient à Mabaan, au Soudan du Sud. Ils n’ont jamais été vaincus et sont tristement célèbres pour leur hostilité envers les étrangers. À cause de leur isolement, ils ont été très peu infuencés par les gens de l’extérieur.

 

La culture et les coûtumes

Les Ingessanas dépendent des récoltes et du bétail pour assurer leur survie. Le mil est la culture principale qu’ils récoltent deux fois par an. En cas de besoin, ils cultivent le sésame pour compenser une mauvaise récolte de mil ou de sorgho. Les femmes et les enfants vivent à part jusqu’à ce que les enfants arrivent à l’âge de la puberté, quand les jeunes gens commencent à garder les troupeaux de leur père dans des camps de fortune, ou ils déménagent chez un oncle maternel ou autre membre de la famille élargie. Quand un garçon atteint l’âge de 15 ans, il doit connaître des épreuves pendant deux ans et il lui est défendu de voir une femme. Cette période franchie, il est considéré comme mature, mais il doit quand même compléter un programme de 40 étapes avant d’être considéré comme un adulte responsable. Une flle est obligée de compléter un programme de 20 étapes afn d’arriver à la maturité.

 

Le chef est la tête religieuse et politique. D’habitude, il habite dans une cabane séparée appelée « la cabane du soleil », qui est également le centre de la vie religieuse. Plusieurs « divisions » chacun ayant un chef, constituent une tribu et chaque tribu est dirigée par un « chef de guerre héréditaire ». Les possibilités éducationnelles sont limitées, donc peu d’Ingessanas sont instruits.

 

Les croyances

 

Bien que la plupart se disent musulmans, leurs croyances et pratiques comportent la religion traditionnelle. Les Ingessanas adorent le soleil (Tel), et croient qu’il est le créateur de la vie et de l’univers. Ils invoquent Tel lors de crises importantes, telles que la sécheresse, la maladie d’un enfant ou l’infertilité d’une femme.

 

Lorsqu’un Ingessana décède, on l’enterre là où il git, avec de la nourriture, des armes et d’autres possessions. Un homme qui est gravement malade fait son possible pour retourner dans son village avant de mourir ; la femme quitte alors son mari et retourne dans la maison de son père. Quand une personne décède en dehors de son village, la famille organise une cérémonie afn de rappeler son esprit dans le village. Le défunt est ensuite lavé, richement décoré et couvert d’un pagne.

 

L’évangélisation chrétienne

 

SIM, les Traducteurs pionniers de la Bible et l’Église de l’intérieur du Soudan travaillent auprès de ce groupe. Certaines parties de la communauté sont très ouvertes à l’Évangile. Des missionnaires de SIM animent des études bibliques pour trois groupes différents. La traduction du Nouveau Testament est en cours dans leur langue maternelle qui s’appelle le gaam, par les Traducteurs pionniers de la Bible. Il y a un grand besoin de traduction en gaam de la littérature chrétienne et d’ouvriers qui manifestent l’amour de Jésus de manière pratique en travaillant parmi ces groupes.

 

Demandez à Dieu :

  • d’accorder sa grâce et de la sagesse aux organisations missionnaires qui travaillent auprès des Ingessanas, d’appeler davantage d’ouvriers, de fortifer, d’encourager et de protéger le petit nombre de chrétiens, de créer une église réjouissante chez les Ingessanas, pour la gloire de son nom !

 

Avec remerciements à « H », un des premiers chrétiens d’entre les Ingessanas ; au projet Josué et au Centre de prière pour le monde Béthanie.

 

Photo par Khambawi Ngaihte

La porte s’ouvre pour l’évangélisation des Ingessanas

Le 1 août 2015, quatre jeunes Ingessanas ont voyagé du camp de réfugiés à Gendrassa en Soudan du Sud pour chercher Getachew, missionnaire éthiopien de SIM. « Les jeunes nous sont venus portant une lettre, me demandant par mon nom », a rapporté Getachew. « Quand je leur ai dit que j’étais celui qu’ils cherchaient, l’un d’entre eux a dit : “Nous voulons parler de Jésus avec vous. Nous avons grandi chez les Ingessanas en tant que musulmans… jusqu’à maintenant, personne ne nous a jamais parlé de la vérité du Messie. Nous avons entendu parler de vous par un homme qui travaillait dans notre camp… Il nous a raconté comment vous avez parlé de Jésus aux Jumjums et comment ils sont maintenant devenus chrétiens. Nous avons organisé une grande réunion et maintenant, tous les jeunes parmi les Ingessanas veulent croire en Jésus le Messie.” »

 Après une heure de conversation, Getachew a conduit les jeunes à un de ses collègues. Ensemble, ils ont conclu qu’ils devraient approcher les chefs des Ingessanas pour recevoir leur approbation avant d’entamer l’enseignement. Quand la permission a été accordée, l’équipe a commencé à enseigner dans le camp de réfugiés. L’enseignement chrétien se poursuit maintenant dans deux camps et pendant les derniers mois, 108 personnes sont venus à Christ, y inclus des Ingessanas, des Jumjums, des Mayaks et des Bartas.

 Dimanche le 9 août, un peu plus d’une semaine après que les jeunes ont trouvé Getachew, une rencontre historique a eu lieu entre les chefs des Ingessanas, les responsables et les missionnaires de SIM. Suite aux discussions tribales internes, les Ingessanas avaient décidé d’explorer en vue d’adopter la foi chrétienne. « Cela représente une grande porte ouverte », dit Brett Hoelzer de SIM. « Nous devons la franchir en unissant nos efforts, afn de fournir la formation de disciples demandée par les gens. »