Suis-je sur le bon chemin?
Nous sommes tous appelés au salut par Dieu qui nous aime, selon son dessein (Rom. 8.28). Nous sommes tous appelés à vivre une vie sainte (1 Pi. 1.14-16), et à servir Dieu et les autres (Mc 8.35). « Nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afn que nous les pratiquions » (Éph. 2.10) et la mission de Dieu est centrale à ces « œuvres », « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même… et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ » (2 Cor. 5.19).
Une fois convaincu de cet appel noble de Dieu, l’étude et l’obéissance à sa Parole et la prière fervente, aideront à découvrir sa direction et savoir comment Il veut que je le serve. Dans sa Parole, Dieu a promis à plusieurs reprises qu’Il nous conduira. De tout cœur, Il désire que je fasse sa volonté, beaucoup plus que moi je le désire, d’ailleurs ! Il m’a donné son Esprit Saint pour me conduire (Jn 16.13) et pour confrmer, par sa paix dans mon cœur, que je suis sur le bon chemin. De plus, Il m’a donné des capacités, des talents et des dons spirituels devant être développés et mis à son service. Sans faute, au grand jour du jugement, Il me demandera de quelle manière je les ai utilisés.
Un « appel », ou encore « la direction de Dieu » est unique et particulier à chaque chrétien, car Dieu a placé des qualités et caractéristiques uniques pour chacun. Tout ministère valable, qui portera du fruit, est basé sur des dons spirituels que Dieu a confés à chaque chrétien. Un zèbre ne peut pas se comporter comme un lion, et un lion ne peut pas se comporter comme un bœuf. A chacun son rôle dans la nature et dans le Corps de Christ !
Pour découvrir quel est mon rôle, il est primordial que je découvre ce que Dieu a placé dans ma boîte à outils spirituels. Cela peut être découvert en lui demandant et en demandant aux chrétiens mûrs de mon entourage et qui m’observent exercer un ministère. Justement, si je n’exerce pas de ministère en ce moment, c’est le temps idéal d’aller voir les responsables de mon église et leur offrir mon temps et mon énergie ! En participant à une gamme de ministères, je découvrirai ce à quoi le Seigneur m’appelle.
À l’instar des disciples de Jésus qui ont gravité à ses côtés avant d’être envoyés en mission (Mc 3.14), me coller à lui pour pouvoir entendre sa voix (Mc 10.14, 27) est essentiel pour connaître sa volonté pour ma vie. En obéissant chaque jour à tout ce que je connais de sa volonté expliquée dans Sa Parole, le péché et l’égoïsme cesseront de m’empêcher de connaître la volonté du Seigneur. N’oublions jamais que Dieu révèle sa volonté uniquement aux chrétiens disposés à lui obéir entièrement.
Nulle vocation n’est plus honorable qu’une autre si nous mettons notre vie à la disposition du Seigneur et désirons lui obéir de tout cœur. Il « appelle » certains au ministère à plein temps, que ce soit dans une église locale ou sur le champ missionnaire, il « appelle » d’autres à travailler dans leur profession pour y être son témoin, fournir honnêtement des services et générer des revenus, afn non seulement de soutenir sa propre famille, mais aussi de fnancer la mission de réconciliation de Dieu dans le monde. Sans l’ombre d’un doute, il nous « appelle » tous à prier pour ce qui lui tient à cœur : l’envoi de moissonneurs dans sa moisson (Mat. 9.38 ; Lc 10.2). Quand la moisson est prête, le fermier attentionné la laisse-t-il s’assécher et pourrir ? Bien sûr que non ! Notre implication, et celle de notre église locale, à la Grande Commission de Dieu rendent témoignage de la santé spirituelle de tous et de chacun.
Tout chrétien doit s’assurer qu’il investit son temps, son énergie et son argent dans le ministère, l’église et l’emploi que Dieu a choisis pour lui à chaque moment de sa vie. Si vous discernez que l’Esprit de Dieu vous conduit vers le champ missionnaire, il est indispensable de vivre premièrement cet « appel » dans le cadre de votre église locale. Même l’apôtre Paul, auquel Jésus est apparu directement (Ro. 15), a été envoyé par une église locale. Le même Esprit de Dieu a parlé aux anciens de cette église pour confrmer l’appel de Paul et cette dernière l’a donc envoyé avec sa bénédiction (Ac. 13.1-3). Notez que même si cette église se trouvait en plein cœur d’un champ missionnaire, les leaders n’ont pas attendu longtemps avant d’envoyer leurs meilleurs membres dans la moisson !
En bref, l’église locale envoie, l’agence missionnaire outille et le chrétien moissonne ! Cependant, ce travail ne se fait jamais sans l’appui d’une équipe de soutien, tant pour l’encadrement, les fnances et les prières. Cette étroite collaboration donne l’élan nécessaire pour s’envoler et l’endurance pour rester là où Dieu place ses ouvriers, surtout quand les défs et les diffcultés se pointent le bout du nez. Oui, il faut toute une équipe afn qu’un chrétien découvre et vive son appel selon le dessein de Dieu et à son gloire !