Vos compétences : des outils dans les mains de Dieu
Jane Banda, entraîneure de netball de Sports Friends, un ministère de SIM qui utilise le sport comme outil pour transformer des vies avec l’Évangile, est originaire du Malawi, où tant de chrétiens ne songeraient jamais à utiliser le sport pour faire luire la lumière de Christ dans leur communauté.
Un jour, l’équipe de Sports Friends Malawi est venue dans son église locale et avec confiance, présenta le travail d’évangélisation et de discipulat rendu possible grâce au sport. Jane a d’abord écouté avec hésitation, car elle-même avait délaissé le netball car cela créait des conflits avec ses parents. En effet, pour eux, le fait que leur fille pratique un sport compétitif pouvait la mener à s’éloigner du droit chemin et peut-être même conduire à la prostitution.
Grâce à de cette présentation de Sports Friends Malawi, les parents de Jane ont toutefois compris qu’il n’y avait pas de danger et ont finalement permis à leur fille de prendre part à de telles activités. Depuis ce jour, Jane est devenue une entraîneure de confiance, qui dirige notamment l’équipe de netball de son église locale.
Son implication a changé la vie de plusieurs jeunes filles de sa communauté, qui reçoivent amour et paroles de vérité de la part de Jane. Plus important encore, un bon nombre de ses joueuses qui ont goûté à quel point Dieu est bon, ont décidé d’accepter Christ comme Seigneur et Sauveur de leur vie et font partie intégrante de l’église locale ! De leur côté, les parents de Jane sont grandement bénis de voir qu’au travers du sport, elle est intentionnellement impliquée dans l’évangélisation de ceux et celles qui l’entourent.
Pour bien illustrer le parcours de son ministère, Jane cite le texte biblique suivant : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle. » Le sport, qui était considéré comme étant inutile et possiblement dangereux, est dorénavant vu comme un outil de prédilection pour encourager les changements de vie !
En effet, Jane est un outil de grande valeur dans les mains de Dieu, elle a un impact positif dans la vie de son église et de sa famille. Pour couronner le tout, elle expérimente la joie de voir des membres de sa communauté se tourner vers Christ et lui faire pleinement confiance !
Le Dr Bode Olanrewaju est un docteur vétérinaire et missionnaire avec la mission CAPRO. Il utilise sa profession pour tisser des liens d’amitié avec ceux qui ont été autrefois fermés à l’Évangile dans le nord du Nigéria.
C’est un grand honneur d’utiliser mes compétences en médecine vétérinaire pour servir ceux qui sont matériellement pauvres, dont le moyen de subsistance dépend du bétail. Cela m’a permis de démontrer de manière tangible l’amour et la compassion de Christ.
Mon appui vétérinaire aux Peulhs est un pont pour commencer des conversations, au fur et à mesure que les barrières de méfiance et de stéréotypes péjoratifs s’écroulent. Tout le monde répond à l’amour, si seulement nous pouvons toucher la corde sensible de leur cœur. Le cœur des Peulhs est touché lorsque nous prenons soin de leur bétail.
Presque chaque foyer rural possède un poulet. En fait, les poulets ont été décrits comme le distributeur de billets du pauvre. Mais quand la maladie frappe, les élevages de poulets et de bétails sont décimés.
Nous formons donc des habitants du pays et des missionnaires pour être des préposés à la vaccination dans les communautés. Ceci nous a grandement facilité l’accès aux ménages et a amélioré la bienveillance de ceux-ci. Certains partagent des détails très intimes de leur vie au fur et à mesure qu’ils voient la manifestation de l’amour de Christ.
Des témoignages tels que : « J’ai payé les frais de scolarités de mes enfants en vendant des poulets localement » abondent parmi ceux bénéficiant du programme financé par notre partenaire de longue date, Tearfund UK. L’amélioration de l’élevage local de poulets a entraîné une amélioration des moyens de subsistance.
Un musulman qui avait même refusé de saluer un missionnaire national a changé d’avis lorsqu’il a vu que les poulets vaccinés par ce missionnaire ne mourraient pas lors des épidémies. Il est venu nous demander de vacciner ses bêtes !
Aujourd’hui, il y a un besoin urgent de vétérinaires, de médecins, de spécialistes en informatique et autres pour utiliser leurs compétences pour collaborer avec les implanteurs d’église et apporter un soulagement aux communautés ravagées par la pauvreté.
Un engagement dans la mission, même à court terme, pourrait avoir un impact énorme.
Le Rév. Edwin B. Fussi est missionnaire à plein temps avec de l’expérience dans le milieu des affaires. Avant d’assister à une école de formation de missionnaires et de commencer à travailler parmi une ethnie non évangélisée en Tanzanie, il était propriétaire d’un petit magasin.
Lorsque ma famille est arrivée dans la communauté où nous servons, celle-ci était à 99,9% musulmane. Il y avait de nombreux obstacles à l’Évangile : nous subissions le rejet, des insultes et la dérision. On me présentait aux villageois en tant qu’enseignant religieux chrétien (Mwalimu wa dini), et dans certaines régions en tant que pasteur (Mchungaji). Notre stratégie était l’évangélisation porte à porte, mais la communauté nous a rejetés.
En nous voyant, les jeunes s’enfuyaient, car ils craignaient que nous soyons des espions du gouvernement. Les responsables de la mosquée avertissaient les autres de nous éviter parce que nous essayerions de les convertir au christianisme. Lorsque nous rendions visite aux gens, certains disaient : « Vous avez votre religion et nous avons la nôtre ». Nous avons prié et espéré en l’Éternel.
Il y avait aussi d’autres défis. Lorsque nos églises d’envoi n’ont pas vu de résultats, elles ont commencé lentement à réduire leur soutien financier. Et certains membres de notre groupe de soutien dans la prière sont partis. Je commençais à penser qu’il serait peut-être mieux d’abandonner – après tout, je pourrais bien prêcher et partager l’Évangile dans mon pays d’envoi en même temps que diriger mon entreprise.
Mais un jour que je lisais ma Bible, Dieu m’a montré comment Paul a utilisé ses compétences en exerçant son ministère. Le Seigneur m’a dit : « Tu peux toujours me servir dans ce village. Tu peux surmonter les obstacles et les défis si tu obéis et utilises les compétences que je t’ai données. »
« Oh, » je me suis dit. « Merci, Seigneur. Je sais comment gérer une entreprise. Est-il possible de créer une entreprise ici et de continuer à atteindre les objectifs ? »
Avec un faible montant de capital, j’ai ouvert un petit magasin où je vends des panneaux solaires et des boissons. Je recharge des téléphones portables et des piles, et j’ai un salon de coiffure. Après quelques mois, je me suis fait beaucoup d’amis. Les villageois ont cessé de penser à nous comme des ennemis. Il n’y avait pas d’électricité dans la région, mais ils pouvaient recharger leurs téléphones portables ou acheter un petit système d’énergie solaire dans mon magasin.
Les responsables de la mosquée m’ont dit qu’ils voulaient acheter un système d’énergie solaire et ils voulaient que je l’installe. Alors, je l’ai fait, et j’ai mis des versets bibliques sur tous les luminaires que j’ai installés.
L’exploitation d’une entreprise a éliminé de nombreux obstacles auxquels nous avions fait face et nous a aidé à construire un pont solide pour créer des liens d’amitié avec les populations dans notre région.
L’architecte Titus Oludotun Kumapayi est directeur de la mission et de l’évangélisation pour l’église anglicane du Nigéria. Il a une agence d’architecture à Ibadan, où il vit avec sa femme Margaret.
En 1991, lors d’une session de formation à l’Institut Haggai à Singapore, j’ai été convaincu de ne pas devenir pasteur, mais plutôt de m’asseoir à mon bureau d’architecte et d’utiliser ma formation pour évangéliser, sauver des âmes et faire des disciples.
Donc, chaque jour dans mon bureau commençait par trente minutes de prière et d’étude de la Bible. Au fur et à mesure que la communion fraternelle se développait, certains membres du personnel venaient me demander conseil à propos de leur choix de carrière et de conjoint. L’impact de ce groupe a très vite commencé à influencer les collaborateurs au niveau de leur engagement au travail et à la supervision de projets. Notre agence a commencé à attirer des chrétiens désirant le meilleur pour leurs projets.
Un jour, alors que nous supervisions un projet du gouvernement, un des constructeurs de croyance islamique m’a approché et m’a fait une observation sur la grâce et le calme dont notre travail était empreint. Là, il a ensuite choisi de donner sa vie à Jésus. Ce musulman converti sert maintenant comme diacre dans une église locale.
Ce que la chaire est au ministre ordonné, ainsi est le lieu de travail pour un professionnel chrétien. Un professionnel peut être oint pour servir son environnement pour la croissance du Royaume de Jésus-Christ. Parfois, je dis aux gens que le véritable travail consiste à gagner des âmes et faire des disciples, alors que le travail d’architecte est à temps partiel.