Lorsque Dieu m’a appelé
« Appel. » Voilà encore ce mot ! Qui appelle ? Qui est appelé ? Pourquoi même m’occuper d’un « appel » ? Depuis des milliers d’années, pourtant, le Dieu vivant, dans son amour surprenant, appelle des gens à accomplir son objectif éternel et Lui rendre la gloire.
En effet, beaucoup de personnes qui ont entendu cet appel ont répondu joyeusement par l’affrmative. D’autres l’ont entendu, mais n’ont répondu qu’avec un « oui » réticent, et d’autres encore l’ont entendu et ont répondu catégoriquement « non ». Jonas a dit : « non » et s’est retrouvé dans le ventre d’un poisson. Même Jonas ne pouvait pas échapper à l’appel « car les dons gratuits et l’appel de Dieu sont irrévocables » (Romains 11.29).
Moi aussi, j’ai d’abord dit : « non ». J’avais déjà planifé ma vie. À contrecœur, j’allais devenir médecin, mais pas question de devenir missionnaire. J’avais entendu des histoires des nombreuses personnes qui étaient venues en Afrique pour y annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus, mais je ne me comptais pas parmi eux. Je ne pensais même pas à soutenir fnancièrement la mission.
Je voulais mener une vie simple avec une bonne épouse et des enfants. J’avais l’intention d’aider dans mon église mais je voulais laisser aux autres la mission transculturelle. J’étais certain de savoir ce qui me convenait le plus, où je devais habiter et ce que je devais faire. Je m’attendais à ce que Dieu soit d’accord avec moi – et pourquoi pas ?
Oui, j’étais convaincu dans ma certitude… jusqu’à ce que Dieu soit venu m’appeler. J’avais lu sur les besoins des nations, des milliards qui mouraient sans jamais avoir entendu l’Évangile ; des gens qui ne passeraient pas l’éternité avec Christ faute de quelqu’un pour leur expliquer Sa mort pour leurs péchés et Sa résurrection. J’ai appris que des missionnaires avaient vécu et étaient décédés en Afrique, dévoués pour partager la Bonne Nouvelle de Dieu. Beaucoup d’autres avaient pourvu aux fnances pour leur permettre de servir les Africains.
Leurs histoires m’ont captivé et interpelé : elles remettaient en question mon insouciance et ma préférence pour une religion superfcielle au lieu d’une vie intentionnellement consacrée à Christ. Elles m’ont lancé le déf d’écouter de la même manière que ces missionnaires, de sorte que je puisse entendre Jésus-Christ me dire : « Toi, suis-moi. »
Entendre l’appel de Dieu veut dire Le suivre. Cela implique mourir à nous-mêmes afn de vraiment vivre. J’ai fnalement écouté cet appel et depuis ce moment-là, je n’ai jamais regardé en arrière. Je suis un missionnaire engagé à aller partout où Dieu me conduit et à faire tout ce qu’Il me demande, ressentant dans mon cœur la plénitude de joie dans ce que j’entreprends. Entendez-vous son appel ?
Je suis content de pouvoir vous présenter ALLONS-Y ! – une nouvelle publication dédiée à appuyer et à encourager le mouvement missionnaire en pleine croissance en Afrique ! Ce numéro est le premier et cette revue paraîtra trimestriellement. Des versions électroniques et imprimées sont prévues.
Dans chaque numéro, vous trouverez des articles écrits par des missionnaires et des responsables africains, ainsi que des nouvelles sur des ministères, des personnes et des événements. Le contenu LORSQUE DIEU M’A APPELÉ Volume 1, numéro 1 Éditorial comprendra également des articles ayant comme but de répondre aux questions de ceux qui désirent s’impliquer dans la mission ou la soutenir. Un complément de ce magazine intitulé AFRIGO est publié en anglais pour les nations anglophones du Continent.
De plus en plus d’églises envoient ceux qui ont entendu l’appel de Dieu pour apporter l’Évangile dans une autre culture ou pays – que ce soit en Afrique ou au-delà. C’est la raison pour laquelle le mot « Allons ! » fait partie du titre de ce journal, pour correspondre au mot « Allez » en Matthieu 28.19, le Grand Mandat de Dieu !
De nos jours encore, trop de personnes vivent et meurent sans jamais avoir connu le salut par Jésus-Christ ! Qu’ ALLONS-Y ! puisse contribuer à changer cette réalité !
Rév. Dr Joshua Bogunjoko, Directeur international de SIM