Dieu nous a enseigné comment prier
Les Coréens Sung et Jae Ok Lee dirigent le Centre de Prière et de Retraite Rhizha près de Jos, au Nigéria. Depuis 2004, ils ont travaillé avec la Société Missionnaire Évangélique (EMS) dans la formation de missionnaires. En même temps, ils leur offrent un magnifique endroit pour prier.
Sung Lee priait ainsi : « Seigneur, qu’est-ce que tu veux que nous fassions ? Tu as pris notre fille aînée. Maintenant, notre fille cadette dit qu’elle n’a pas la force de continuer à lutter. Est-ce que tu veux que nous quittions le champ de mission pour aller prendre soin d’elle ? Et même si nous allions la voir, comment est-ce que nous allons résoudre son problème de cœur ? » Nuit après nuit, avec grande souffrance, il a offert ses prières sur la montagne. « S’il te plaît, Seigneur, guéris-la. S’il te plaît, aie pitié de nous, Seigneur ! Prends ma vie à la place de la sienne… Seigneur, nous ne pouvons pas supporter une deuxième tragédie ! »
En novembre 2008, la fille de Sung et Jae Ok, étudiante à l’université, leur a envoyé ce message : « Je ne peux pas étudier. Je n’ai aucune motivation à faire quoi que ce soit. » Ils ont alors compris que sa dépression s’aggravait. Et le choc qu’ils ont ressenti était d’autant plus aigu parce qu’ils avaient déjà perdu une fille dans un accident de voiture. Ils ne voulaient plus de chagrin, mais ils ne savaient pas comment agir. « Il n’y avait absolument rien que nous puissions faire pour la guérir », a déclaré Jae Ok. « Mais ayant grandi en Corée, nous connaissions ce qu’on a appelé les montagnes de prière. »
Ainsi donc, tous les soirs, Sung grimpait sur la montagne à côté du Centre de Rhizha. Dans le noir, il priait pour sa fille. Jae Ok restait à la maison avec leur fils adolescent et priait également.
Deux semaines plus tard, il y a eu une émeute à Jos. « Prier pour notre fille était devenu moins important par rapport à la gravité de ce qui se passait dans notre ville. » a dit Jae Ok. « Des gens ont été tués. Des maisons ont été brûlées. Il n’y avait plus de paix. Nous avons donc augmenté le temps de prière pour notre fille afin d’inclure les sujets de prière en faveur de notre ville de Jos. »
Les tensions ont pris de l’ampleur au cours des cinq années suivantes, et la ville est devenue une sorte de zone interdite, ce qui a empêché les Lee de continuer leurs sessions mensuelles de formation pour des missionnaires. C’est ainsi que Dieu a ouvert leurs yeux et leur a donné une vision plus large de la portée des ministères possibles, dont l’un était le développement d’un ministère par la prière sur la montagne, où les gens pouvaient venir et crier au Seigneur.
Sung Lee priait ainsi : « Seigneur, qu’est-ce que tu veux que nous fassions ? Tu as pris notre fille aînée. Maintenant, notre fille cadette dit qu’elle n’a pas la force de continuer à lutter. Est-ce que tu veux que nous quittions le champ de mission pour aller prendre soin d’elle ? Et même si nous allions la voir, comment est-ce que nous allons résoudre son problème de cœur ? » Nuit après nuit, avec grande souffrance, il a offert ses prières sur la montagne. « S’il te plaît, Seigneur, guéris-la. S’il te plaît, aie pitié de nous, Seigneur ! Prends ma vie à la place de la sienne… Seigneur, nous ne pouvons pas supporter une deuxième tragédie ! »
En novembre 2008, la fille de Sung et Jae Ok, étudiante à l’université, leur a envoyé ce message : « Je ne peux pas étudier. Je n’ai aucune motivation à faire quoi que ce soit. » Ils ont alors compris que sa dépression s’aggravait. Et le choc qu’ils ont ressenti était d’autant plus aigu parce qu’ils avaient déjà perdu une fille dans un accident de voiture. Ils ne voulaient plus de chagrin, mais ils ne savaient pas comment agir. « Il n’y avait absolument rien que nous puissions faire pour la guérir », a déclaré Jae Ok. « Mais ayant grandi en Corée, nous connaissions ce qu’on a appelé les montagnes de prière. »
Ainsi donc, tous les soirs, Sung grimpait sur la montagne à côté du Centre de Rhizha. Dans le noir, il priait pour sa fille. Jae Ok restait à la maison avec leur fils adolescent et priait également.
Deux semaines plus tard, il y a eu une émeute à Jos. « Prier pour notre fille était devenu moins important par rapport à la gravité de ce qui se passait dans notre ville. » a dit Jae Ok. « Des gens ont été tués. Des maisons ont été brûlées. Il n’y avait plus de paix. Nous avons donc augmenté le temps de prière pour notre fille afin d’inclure les sujets de prière en faveur de notre ville de Jos. »
Les tensions ont pris de l’ampleur au cours des cinq années suivantes, et la ville est devenue une sorte de zone interdite, ce qui a empêché les Lee de continuer leurs sessions mensuelles de formation pour des missionnaires. C’est ainsi que Dieu a ouvert leurs yeux et leur a donné une vision plus large de la portée des ministères possibles, dont l’un était le développement d’un ministère par la prière sur la montagne, où les gens pouvaient venir et crier au Seigneur.
« Il est un Dieu qui écoute »
Comment Dieu a t-il répondu aux prières pour la fille des Lee, grâce à laquelle l’idée de créer les montagnes de prière est née ? Eh bien, elle a appris à prier. Un jour, elle a téléphoné à Jae Ok, en disant : « Maman, est-ce que tu veux bien que l’on prie ensemble par Skype ? » La fille qui avait l’habitude de dire : « Dieu n’écoute pas mes prières ; je n’éprouve rien de sa présence » affirme désormais qu’elle veut avant tout demeurer dans la présence de Dieu. « Au cours des 12 dernières années à Rhizha, Dieu nous a enseigné à prier », déclare Jae Ok. Il nous a appris à nous attendre à Lui, et il nous a appris à nous accrocher à ses promesses. Défi après défi, nous avons appris qu’il est un Dieu qui écoute. » « Le Centre de retraite nous met au défi, nous les membres de l’EMS, ainsi que bien d’autres, et nous pousse à prier plus intensément que jamais auparavant, dit le révérend Stephen. « Nous espérons que Rhizha, en plus de répondre aux besoins spirituels de l’EMS, continue à servir de centre pour susciter un mouvement de prière plus grand et plus soutenu à Jos, et qu’il aura un impact sur la nation toute entière et au-delà, au nom de Jésus. »
« Notre souhait est que Rhizha…continue à servir de centre pour susciter un mouvement de priére plus grand et plus soutenu a Jos, et qu’il aura un impace sur la nation toute entiére et au-delà, au nome de Jésus. » Rev. Stephen Panya Baba