Peuples du monde : les personnes déplacées
De nos jours, le Continent africain, comme d’autres régions du monde, est le témoin de la migration globale à une échelle phénoménale.
Les gens prennent la fuite, poussés par la détresse économique, les crises politiques et sociales, la guerre et les désastres naturels. Des centaines de milliers d’adeptes d’autres religions, particulièrement de l’Islam et du Bouddhisme, sont arrivés à notre porte.
Les populations déracinées ont beaucoup de noms : migrants, réfugiés, exilés, fugitifs, personnes déplacées, victimes de la traite des personnes et demandeurs d’asile. Ils partagent une vulnérabilité commune et ont subi des traumatismes. Fuyant la persécution, des atrocités et des épreuves, ils entreprennent de périlleux voyages à pied, en charrette, en radeau ou en bus. Certains décèdent en route. De nombreuses familles se trouvent déchirées.
Des villages entiers fuient Boko Haram au Nord-est du Nigéria et Al-Shabab au Kenya. En même temps, depuis le début de la guerre syrienne en mars 2011, plus de la moitié des 22 millions de la population du pays ont été forcés à quitter leur maison. Les grandes villes débordent de migrants économiques. Les survivants des tremblements de terre au Népal et en Afghanistan en 2015 doivent soit reconstruire ou déménager.
Nous, les chrétiens, sommes appelés à nous occuper des besoins physiques des opprimés (Jacques 1.27) et à prier pour leur salut éternel. Ensemble, utilisons ces situations horribles pour le bien. Dieu fournit à son Église l’opportunité de partager la vérité de l’Évangile afn que beaucoup l’acceptent.
Face aux statistiques accablantes, rappelons-nous une seule histoire : En plein milieu de la nuit, un jeune homme et sa femme se lèvent, emballent rapidement quelques affaires, et réveillent leur jeune fls. Ils fuient dans l’obscurité, abandonnant leurs possessions, leurs moyens d’existence, leurs amis, leur quartier et leur maison. Un très long voyage les conduit vers un abri sûr mais inconnu, un endroit où la langue, la nourriture, la culture et la religion leur sont complètement étrangères. Peu de temps après leur départ précipité, un tyran politique perpètre un massacre dans leur communauté.
Cette histoire se déroule aujourd’hui. Elle est aussi l’histoire de Jésus. À sa naissance, il était enfant de migrants sans domicile fxe, forcés à quitter leur ville par décret des occupants étrangers. Ensuite, il était enfant de fugitifs. Depuis sa naissance dans un refuge pour animaux, passant par sa petite enfance en exil, la vie de Jésus refète la réalité vécue par des milliers d’enfants et leurs familles aujourd’hui.
Nos églises ont été lentes à répondre aux occasions extraordinaires présentées par la migration en masse de populations. Engageonsnous maintenant à rechercher et à développer des moyens effcaces de venir en aide aux personnes déracinées.
Vous traiterez l’immigrant en séjour parmi vous comme un autochtone du milieu de vous ; tu l’aimeras comme toi-même. Lévitique 19.34 (Nouvelle version Segond révisée)
Dieu… qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’immigrant et lui donne nourriture et vêtement. Vous aimerez l’immigrant, car vous avez été des immigrants dans le pays d’Égypte. Deutéronome 10.18-19 (Nouvelle version Segond révisée)
Demandez à Dieu de :
- nous pardonner la lenteur avec laquelle nous répondons aux besoins des personnes déplacées.
- nous accorder sa sagesse et une compréhension du sort des réfugiés et de nous montrer comment les aider.
- envoyer des professionnels ayant l’Évangile au cœur pour prendre soin des réfugiés et de leur donner des occasions d’entendre la vérité de Christ dans une langue qu’ils comprennent.
- toucher le cœur des persécuteurs et des responsables des troubles, qu’ils aient une rencontre transformatrice avec le Seigneur, semblable à ce qui est arrivé à Saul sur le chemin de Damas!
Photos de Soudanais déplacés : Tim Coleman